Les travailleurs placent la qualité de vie avant la carrière

Publié le 11 Février 2024, 18:03pm

Randstad vient de rendre public les résultat de la 21ème édition de son étude Workmonitor menée dans le monde entier. Bilan de l'enquête : les travailleurs français et leurs homologues à l'international placent l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la flexibilité, l'équité et l'acquisition de compétences en tête de leurs préoccupations, reléguant le parcours de carrière au second plan.

Si la majorité des français se disent ambitieux (51%), ils sont moins d'un sur deux (47%) à se préoccuper de leur parcours de carrière. De même, 57% des français pourraient quitter un emploi qui ne leur offrirait pas un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les répondants restent, par ailleurs, attachés à la flexibilité : un quart (24%) envisagerait ainsi de démissionner si on leur demandait de passer plus de temps au bureau. Ce ressenti est encore plus fort à l'international où la statistique grimpe à 37%.

Pour les travailleurs, l'équité est un critère clé lors du choix d'une entreprise : 39% des répondants en France n'accepteraient pas un emploi s'ils ne partageaient pas les opinions exprimées par les dirigeants de leur entreprise.

Enfin, 71% des français interrogés par Randstad déclarent accorder de l'importance à la formation et à la montée en compétences, dans le cadre de leur fonction actuelle ou d'opportunités futures.

Des tensions autour du télétravail

L'étude indique, en outre, que les tensions entre les employeurs et leurs collaborateurs à propos du retour au bureau allaient se poursuivre en 2024. Une partie des travailleurs (18% en France, 37% dans le monde) a, en effet, pris des dispositions (déménagement, animal de compagnie, etc.) partant du principe que le télétravail allait perdurer.

Attention tout de même, si les travailleurs ont toujours un niveau d'exigence élevé concernant les responsabilités qui incombent à leur employeur, ils sont moins enclins que les années passées à quitter leur emploi si leurs attentes ne sont pas satisfaites. EN 2023, plus de la moitié des talents ont déclaré qu'ils quitteraient leur emploi s'ils sentaient qu'ils n'y étaient pas à leur place (55% en France, 54% à l'échelle mondiale), mais cette proportion s'est fortement réduite. Et seuls 22% des répondants français se sentent prêts à passer à l'acte, contre 37% à l'échelle mondiale. Cela peut s'expliquer par le fait que les talents sont plus inquiets de perdre leur emploi cette année (40%) qu'ils ne l'étaient en 2023 (24%).

Source : Randstad

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